Ses propos en relation avec les travaux de son laboratoire de recherche ont repris une question centrale : Comment s’investir dans une organisation apprenante ?
Sa réflexion sur « l’apprendre » prend en compte trois axes :
- la structuration des processus ;
- l’adoption une culture d’apprentissage commune ;
- la promotion d’une évaluation partagée.
Avec le numérique, cette thématique de l’apprendre s’élargit avec la prise en compte du changement de posture des individus en lien avec le concept d’humanisme numérique.
L’ingénierie cognitive de l’apprendre tel qu’il l’aborde accorde ainsi une place importante à une série d’actes :
transmettre, observer, expérimenter, interagir, poser des questions, privilégier l’apprentissage expérientiel et le collectif.
La compétence se définit alors comme la connaissance en action : la capacité à intégrer des données, des informations pour les transformer en connaissance.
Celle-ci peut se déployer par analogie, extrapolation, création ou innovation.
Ainsi, l’acte d’apprendre et de transmettre prend en compte :
- l’environnement social et culturel de l’individu ;
- l’environnement symbolique et sémantique de l’objet ;
- les connaissances générées par l’objet d’apprentissage.
La seule évaluation importante alors, repose sur la capacité d’un individu à pouvoir transmettre à un autre ce qu’il a appris.