Ce temps de travail a permis de répondre à plusieurs objectifs :
- instaurer des coins jeux et de manipulation ;
- proposer de la différenciation à tous les élèves ;
- rendre lisible sa classe aux élèves ;
- construire des situations opérationnelles et rapidement utilisables pour l’élève.
Son expérience en classe maternelle a contribué à mettre en place très tôt un atelier dirigé et des ateliers en autonomie. Pour cela, tout un travail sur la notion d’autonomie fut nécessaire pour permettre l’évolution des conditions de travail :
- laisser le choix à l’enfant en fonction de ses besoins ou envies ;
- proposer des supports autocorrectifs pour rendre possible des essais-erreurs ;
- mettre à disposition des situations complexes pour que les élèves répondent à des compétences du programme.
Les observations tout au long de ces adaptations ont clarifié chez l’enseignante la distinction entre « mettre en autonomie » et « travailler l’autonomie ».
Ces ateliers autonomes avaient de tels apports positifs sur l’acquisition des notions, l’implication des élèves, le développement de leur confiance, qu’ils ont pris le dessus sur l’atelier dirigé.
L’enseignante est disponible pour tous pouvait étayer, conseiller et adapter les situations.
Pour faciliter la gestion des compétences, l’apport du numérique et d’une application dédiée à l’évaluation a permis de réaliser un cahier de suivi, de consigner les essais et valider les réussites.
Le diagnostic des compétences a ainsi été régulièrement assuré par ce support privilégié.
L’élève engagé dans l’évaluation de ses compétences devait s’auto-évaluer puis croiser son regard avec celui du professeur.
Cette rétroaction stratégique a renforcé la posture d’apprenant et facilité l’organisation de la classe.
L’expérience centrée sur l’observation des apprenants et la réussite de tous s’est développée en lien avec la personnalisation des apprentissages qui a ainsi profité aux élèves comme au professeur.